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Mon blog professionnel, à l'attention des dirigeants d'entreprises, fait un point régulier sur les questions de management, gestion des crises. Il suit de près l'actualité sociale, les risques psychosociaux et les négociations en cours

Attention aux crises de panique

trouble-panique-symptomesL'angoisse des individus ayant tendance à croître dans les contextes professionnels et sociaux actuels, les crises de paniques tendent à se multiplier. Leur manifestation trouve son origine dans de multiples causes : phobies contractées dans l’enfance, prédisposition génétique,stress conjugal ou professionnel... Ces crises peuvent frapper n’importe qui à n’importe quelle période de lavie.

Car, il Il n’y a pas d’âge pour les crises de panique. Elles peuvent se déclarer à tout moment et constituer un problème pour chacun, depuis ceux qui sont inquiets pour leur santé ou pour leur avenir jusqu’à ceux dont l’angoisse trouve son origine dans n’importe quel autre objet. Sont principalement concernés ceux qui appréhendent un divorce ou une séparation, qui souffrent de phobies, de déséquilibres de la personnalité. Mais aussi ceux qui ont perdu confiance en eux ou que la vie a cabossé.

Des périodes d’extrême angoisse qui surviennent brusquement caractérisent principalement ce genre d’affection. Lorsqu’une crise se produit, le sujet éprouve un sentiment croissant d’inquiétude, de peur et de malaise, qui le laissent dans un état de terreur absolue.



Risque d'effondrement

 En règle générale, la panique atteint son pic en seulement 10 minutes. Pour pouvoir être diagnostiquée, une personne doit avoir fait au moins deux crises de panique soudaines, avec tous les symptômes physiques qu’elles supposent. C'est pourquoi, il ne faut pas laisser sans soin les salariés qui fondent en larme sans raison apparente ou ceux qui manifeste régulièrement l'évitement de situations insécurisantes pour eux (certaines réunions solennelles, situations d'évaluation, de reporting...)

Car, les sujets qui souffrent de ces crises cherchent souvent à éviter les situations qui semblent de nature à les déclencher, et cette attitude d’évitement peut se transformer en une  phobie.

Si vous y ajoutez le manque de sommeil qui va souvent avec et qui peut conduire à une fatigue extrême, le désir de s'isoler finit par s’imposer, conjugué parfois avec le recours à l’alcool et à des substances illicites dans une tentative d’apaiser l’angoisse. Enfin, des tendances suicidaires sont souvent observées chez ceux d'entre eux qui conjuguent crises de panique et  dépression.


Risque de contagion

Il est alors à craindre que la traditionnelle injonction à ne pas avoir peur demeure absolument inopérante, laissant se dérouler l'inexorable enchaînement du désespoir.

Dans les groupes soumis à des situations collectives stressantes (menaces de plan social, pression extrême sur les résultats...), l'angoisse se révèle aussi particulièrement contagieuse. Rien n'est plus anxiogène que deux ou trois collègues qui s'effondrent en plein milieu d'un open space.

Pour les managers de proximité, la vigilance active est essentielle afin d'éviter que leurs salariés, voire leurs équipes, se précipitent dans une panique collective où plus rien ne serait alors maîtrisable. Les représentants du personnel peuvent également remplir une  de canalisation des angoisses en désignant des objectifs communs de lutte qui ouvrent des perspectives, même provisoires.

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