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Mon blog professionnel, à l'attention des dirigeants d'entreprises, fait un point régulier sur les questions de management, gestion des crises. Il suit de près l'actualité sociale, les risques psychosociaux et les négociations en cours

Le coaching orienté vers les solutions

 

2isar-coaching personnelLa démarche du coach, orientée vers les solutions, emprunte beaucoup aux thérapies brèves développées par Milton Erickson (1901-1980), mêms s'il n'est pas, à proprement parler, une thérapie. Le coaching orienté vers les solutions vise à prendre appui sur les compétences, les ressources et les points forts du sujet, plutôt que de s’interroger sur ses échecs et ses limites. Erickson développe une vision positive du travail avec le client qui « repose sur l’hypothèse que la personnalité a une forte tendance naturelle à se modifier si on lui en donne l’occasion ». Ces pratiques se sont développées à partir de 1966 autour de l’Institut de Recherche Mentale (MRI) et de ses animateurs, Watzlawick, Fisch et Weakland, avant d’être complétées par le Centre de Thérapie Familiale Brève (BFTC) à Milwaukee. Elles reposent sur certaines hypothèses et convictions fondatrices.

 

Le client dispose de toutes les ressources nécessaires

Pour nous, il est certain que le client dispose des ressources et des points forts nécessaires à la résolution de ses problèmes. C’est d’ailleurs lui qui connaît son besoin et, par conséquent, définit son objectif. Nous l’incitons simplement à le préciser le mieux possible pour le circonscrire. Partant, il nous suffit d’encourager le changement pour qu’il se déploie et s’étende, comme une pelote que l’on tirerait une fois trouvé le bout du fil. Là se tient le rôle principal du coach : repérer et amplifier le changement.

 

Dans cette perspective, Il n’est pas indispensable d’en savoir beaucoup sur le problème pour le résoudre, car ce sont aux moments d’exception (les réussites, même limitées) que nous nous attachons pour inciter le client à les reproduire. D’autant qu’il n’y a pas une façon « juste » de voir les choses ; différents points de vue peuvent être tout aussi valables, s’adapter aux faits et produire un changement. À l’inverse de la démarche psychanalytique, il ne nous est donc pas nécessaire de rechercher la cause profonde ou la fonction d’un problème pour le résoudre.

 

La confiance dans l’atteinte du résultat

Lorsque le changement est obtenu, il s’installe rapidement chez le client qui le désirait profondément. Par surcroît, un petit déplacement entraîne souvent des modifications dans d’autres parties du système relationnel dans lequel il est établi, car les principaux enjeux sont liés entre eux.

 

Ainsi pouvons-nous obtenir résoudre rapidement le problème à traiter et la durée moyenne des traitements se situe au-dessous de dix séances. Parfois même, une seule séance suffit. À la condition, évidemment, que l’intérêt soit centré sur ce qui est réalisable et peut être changé plutôt que sur l’inaccessible.

 

La confiance est un puissant levier.

 

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